Exemple : quel est le montant imposable d’une pension de retraite ?
La retraite progressive et la pension de retraite définitive : ce qu’il faut savoir

La retraite progressive (RP) est une option souvent plébiscitée pour une transition en douceur vers la retraite. Mais comment ce dispositif impacte-t-il sa pension de retraite définitive ? Décryptons ensemble ses avantages et ses inconvénients.
Pourquoi envisager la retraite progressive ?
Une transition maîtrisée vers l’inactivité
Avec la retraite progressive, il est possible de réduire progressivement son activité professionnelle, facilitant ainsi le passage à la retraite complète sans brusquer son rythme de vie.
Une flexibilité dans l’organisation du travail
Grâce à la retraite progressive, il peut être envisagée de discuter et d’ajuster son temps de travail avec son employeur.
En effet, le salarié du privé va pouvoir ajuster son temps de travail, à condition qu’il reste compris entre 40 % et 80 % d’un temps plein. Cette flexibilité est précieuse pour adapter son emploi du temps à ses besoins.
Maintenir des revenus stables
Malgré une réduction de ses heures travaillées, les revenus globaux restent équilibrés grâce à une compensation partielle via sa pension de retraite.
Acquérir des droits supplémentaires
Travailler pendant la retraite progressive permet de continuer à cotiser et d’acquérir trimestres et points.
Avec un accord de son employeur, la surcotisation peut être possible. Dans ce cas-là, les cotisations peuvent seront estimés comme une activité à temps complet, optimisant ainsi sa future pension définitive.
Bénéficier des prestations sociales de l’entreprise
En restant salarié, ce dernier continue à profiter des avantages liés à son emploi, tels que la couverture santé, les avantages en nature ou autres.

Pourquoi être vigilent face à la retraite progressive ?
Une pension figée la première année
Le montant de la pension progressive reste inchangé durant les 12 premiers mois suivant l’entrée dans le dispositif et cela même si le salarié réduit davantage son activité.
Toute modification est prise en compte l’année qui suit.
Acquisition des trimestres et revenus minimums
Pour obtenir un trimestre en 2025, il faut toucher au moins 1 782 € brut, ce qui correspond à 7 128 € pour valider les quatre trimestres maximum.
Si les revenus perçus sont insuffisants, il y a un risque de ne pas valider les 4 trimestres annuels requis.
Attention aux 25 meilleures années
La pension de base est calculée sur la moyenne des 25 meilleures années de salaire.
Si les revenus en retraite progressive remplacent des années plus rémunératrices, la pension de retraite définitive pourrait en pâtir.
Plafonnement des heures supplémentaires
Le dispositif limite les heures complémentaires à 10 % de son temps partiel, restreignant ainsi sa capacité à augmenter ses salaires.
Impact sur la retraite complémentaire
En temps partiel, les cotisations pour la retraite complémentaire diminuent, ce qui entraîne moins de points acquis.
Une surcotisation, si elle est acceptée par l’employeur, peut cependant compenser cet effet.
En conclusion, la retraite progressive est un dispositif avantageux pour réduire progressivement son activité tout en maintenant une certaine stabilité financière. Cependant, il est essentiel de bien évaluer les conséquences sur sa pension de retraite définitive, notamment en termes de validation des trimestres et de cotisations. Pour maximiser vos bénéfices, n’hésitez pas à demander conseil à un expert afin d’élaborer une stratégie adaptée à votre situation !